John Vanden Bos de FUSAC, le Boulonnais du mois!

John Vanden Bos de FUSAC, le Boulonnais du mois!

(Paru dans Boulogne Magazine mars-avril 2018)

John Vanden Bos, l’éditeur qui rendait service au Tout-Paris anglophone

Qui ne se souvient pas de FUSAC? Dans les années 90 et 2000, ce magazine de petites annonces était disponible un peu partout dans la capitale, comme feu Paris Paname. La particularité de FUSAC, c’est qu’il s’adressait à tous les anglophones de la capitale, principalement des expats et des étudiants, mais aussi à des francophones désireux d’améliorer leur maîtrise de la langue de Shakespeare. C’est la Génération FUSAC. Aujourd’hui, FUSAC n’existe plus qu’en ligne. Son papa étant voisin, nous l’ avons rencontré. Retour sur une formidable aventure et les nombreux défis qu’a dû affronter John Vanden Bos, le Boulonnais du mois.

John Vanden Bos, vous êtes le Boulonnais (d’adoption, nos lecteurs l’auront compris) qui a fondé FUSAC, le magazine des petites annonces pour anglophones de Paris et sa région. Les habitants de notre ville ne vous connaissent pas encore. Pouvez-vous vous présenter à eux et nous raconter votre incroyable aventure ?

Je tiens tout d’abord à dire que je ne parlais pas un mot de français avant l’âge de 20 ans. Originaire d’un famille nombreuse (nous étions sept frères et soeurs) de Kalamazoo dans le Michigan, j’étais un élève plutôt turbulent et j’ai quitté l’école à l’âge de 16 ans. Puis, comme vous dites vous les Français, j’ai roulé ma bosse. Mon frère aîné était militaire en Allemagne. Avec un autre frère, j’ai été le voir trois mois. Nous nous sommes ensuite rendus à Barcelone à vélo et en stop. Nous sommes passés par la ville de Besançon où, je dois dire, j’ai été impressionné et séduit par la beauté de la ville et… les Bisontines.

Sur la route pendant ces années, j’ai croisé pas mal de naufragés de la vie. Cela m’a fait comprendre qu’il était mieux dans la vie de ne pas faire que des petits boulots. Je décide…

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